Maroc:
Hassan II, Agent duMossad
Selon
les documents des "Archives Nationales"
d'Israël récemment ouvertes au publique,
et selon les révélations faites par
Nahum Goldman (ancien président - en
même temps, pendant plus de vingt ans -
du Congrès Juif Mondial et de
l'Organisation Sioniste Mondiale) dans
son livre "Le paradoxe juif" ,
et selon les révélations de
Mohamed Hassanein Heikal dans un article
publié dans la revue libanaise "Achiraa",
et selon les révélations du professeur
Israël Shahak dans son livre "The open
secrets":
le despote Hassan II n'a - en réalité
été qu'un vulgaire espion au service du
Mossad juif israélien!
L'ironie du sort est qu'il y a même
eu, en secret, - comme on vient de
l'apprendre - une une parallèle
concurrence et une précipitation - "Harouala"
- entre le gauchiste enjuivé caviar
Ben Barka et la
crapule despote Hassan II pour servir
Israël et le Mossad: le premier pour
s'emparer du pouvoir, le deuxième pour "l'éternellement"
conserver!Et puis il y a aussi le
"bourgeois" istiqlalien Balafrej qui
s'est aussi volontairement mis aux
service du Mossad juif.
###
-
L'intrusion du
Mossad au Maroc
s'est faite par des
voyages clandestins
de nombreux agents
du Mossad et de leur
chef Isser
Harel, entre
1958 et 1960.
-
C´est parce que le
Mossad a fbriqué de
toutes piZces et
fourni des
renseignements "très
précis" quant à un
complot visant "à
tuer le prince
héritier" - en
février 1960 - que
les relations entre
le Hassan II et
Israël ont débuté.
- Selon l'ancien
agent du Mossad,
Yigal Bin-Nun,
un exemple: une
rencontre est
arrangée - en
février 1963 - chez
le juif Benhamou,
rue Victor Hugo à
Paris, entre l'agent
Yaakov Karoz
et un représentant
de Hassan II.
- Selon Yigal
Bin-Nun, Hassan II a
voulu se rapprocher
d'Israël parce qu'il
était fasciné par
les méthode brutales
de l'occupation
juive en Palestine,
comme - auparavant -
il a été fasciné
comme - comme Moulay
Hafid - par l´
occupation française
au Maroc.
- Beaucoup de petits
despotes - tel que
Hassan II -
nostalgiques du
colonialisme, de la
loi da jungle, de
l'occupation et de
grand banditisme à
grand échelon royal,
étaient fascinés par
la capacité d´Israël
à écraser toute
résistance.
- Ben Gourion avait
décidé d'opter pour
créer et développer
une ceinture d'Etats
arabes vassales
proche ou lointains
mais dociles.
-Le premier contacr
entre Hassan et le
Mossad eut lieu le
1er septembre 1958.
Hassan II garda
cette visite dans un
secret total,
préparant ainsi le
terrain à "l'accord"
conclu entre le
Palais et Israël
favorisant l'exode
des Juifs du Maroc
pour aider Israël
dans son occupation
à mieux vaincre
démographiquement
ses victimes
Palestiniens
Musulmans et
Chrétiens.
- Les officiers et
agents de Hassan II
se rendirent
clandestinement en
Israël et des
politiques et
militaires
israéliens firent
durant de longues
années le chemin
inverse.
- Les archives
nationales d'Israël
regorgent de
documents
historiques qui
retracent ces liens.
Hassan II a souvent
demandé aux
Israéliens de le
renseigner sur les
Etats arabes
favorables à un
renversement de la
monarchie alaouite.
- Israël a aussi
soutenu Hassan II
dans sa "Guerre des
Sables" avec
l'Algérie en lui
livrant des blindés.
Des officiers de
Tsahal et du Mossad
ont formé et encadré
la jeune armée
royale et les
services de sécurité
dont le célèbre
Cab-1, l'embryon de
la DST.
- En retour, et
malgré l'envoi - en
guise de camouflage
- de troupes au
Golan jugé
"anecdotique",
Hassan II n'a eu de
cesse d´oevrer pour
"normaliser"
l'existence d´Israël
auprès du monde
arabe, en jouant par
exemple un rôle
capital dans
l'accord de
capitulation et de
la neutralisation
de l'Egypte qui
coûta la vie au
traître Anouar
Sadate, ou encore
d'ouvrir à Rabat et
à Tel-Aviv des
antennes
diplomatiques.
- Jusqu' à
aujourd'hui Israël a
continué à aider
"technologiquement"
le régime alaouite
pour se maintenir au
pouvoir.
-
Le secret et les
tabous ont
toujours entouré
les relations
entre la
monarchie au
Maroc et l'Etat
d'occupation Israël.
Leurs liens sont
souvent passés
sous silence.
Pourtant, ils
existent bel et
bien… Drôle de
jeu auquel ils
se livrent. Un
couple qui
semble avoir
fait sien
l’adage « pour
vivre heureux,
vivons cachés ».
- Dernière
polémique en
date, les
accusations
portées à
l’encontre du
maire de
Marrakech,
Omar Jazouli,
affirmant que ce
dernier aurait
signé un accord
de coopération,
le 22 février
2007 à
Marseille, avec
le maire de la
ville
israélienne de
Haïfa, Yona
Yahav. Le
quotidien
marocain
Attajdid
a carrément
lancé un appel
implicite à
l’intifada
contre
l´nfiltration
juive de la
"normalisation"
avec les
occupants juifs.
- Arguant des
exactions
croissantes des
occupants
Israéliens
contre les
Palestiniens,
les Islamistes
marocains
refusent toute
normalisation
avec l’Etat
juif. Et ce ne
sont pas les
seuls.
-
Dès lors qu’il
s’agit de l’Etat
d'occupation
juif occupant et
usurpateur,
aucune des
personnes
concernées
n’admettra
publiquement et
ouvertement
avoir un lien,
de quelque
nature que ce
soit, avec
Israël.
- Et pour cause.
Entre un conflit
- relatif à
l'occupation
juive de la
Palestine, entre
juifs occupants
d'un coté et
musulmans et
chrétiens
résistants de
l'autre - vieux
de plus de près
de 60 ans, un
islamisme
résistant, des
peuples
arabo-islamiques
se développe
rapidement et
le contexte pour
le régime de
Hassan II - qui
continue sans
lui - ne se
prête pas
vraiment à la
franchise.
-
Pourtant,
jusqu´à
aujourd´hui,
Mohamed VI et le
Mossade
continuent à
entretenir des
relations secrètes
et très
étroites.
Visites de
ministres
israéliens au
Maroc, travail
de lobbying
auprès de la
communauté
internationale…etc...
- Sur le plan
diplomatique,
Mohamed VI [en tant
que "président du
Comité Al
Qods"(!!!)] - qui a
hérité de son père
cette relation
"amoureuse" et
illégitime avec le
Mossad - affiche
ainsi de manière
plus ou moins
ouverte, en fonction
de la situation en
Palestine, au
Moyen-Orient et de
la conjoncture
politique
internationale en
général, sa volonté
de "normaliser" ses
relations avec
Israël qui ne sont
déjà que plus que
"normales"! Le « bon
élève » Mohamed VI
est tout sauf
désobéissant aux
directives de ses
maîtres juifs.
- Sur le plan
commercial, les
relations
alaouites-israéliennes
semblent poursuivre
paisiblement leur
petit bonhomme de
chemin, narguant la
colère du peuple
marocain. On estime
à plus d’une
centaine les
entreprises
israéliennes opérant
plus ou moins au
grand jour sur le
territoire marocain,
notamment dans le
domaine agricole.
- Et les
entrepreneurs
israéliens
défricheraient le
terrain pour leurs
compatriotes
diplomates juifs.
- Côté israélien,
les derniers
chiffres - publiés
par
The Israeli
Export and
International
Cooperation
Institute
-
font état, pour le
premier trimestre
2006, de 46 firmes
israéliennes qui
auraient exporté au
Maroc pour un total
de 2 millions de
dollars, soit une
augmentation de
23,5% des
exportations par
rapport à la même
période en 2005.
-
Business is
business, a-t-on
coutume de dire dans
la tradition
alaouite enjuivée.
- La communauté
juive au Maroc ne
compte plus,
aujourd'hui, que
4.000 membres
concentrés
essentiellement à
Casablanca.
-
Cette communauté
juive est pour
beaucoup dans les
liens de
"normalisation"
"mossadistes"
actuels, et pas
seulement - comme le
prétend la
propagande
officielle - dans le
seul domaine
économiques, entre
l´état alaouite et
l´état d´occupation
juive.
- Si
le juif et le
conseiller principal
de Mohamed VI -
André Azoulay - est
le plus connu des
agents du Mossad au
Maroc, il y a
aujourd'hui des
milliers d'agents
secrets du Mossad
qui travaillent
activement au Maroc
pour asseoir et
encrer le pouvoir
juif sur notre pays
occupé dans tous les
domaines et secteurs
de notre vie
politique,
économique,
culturelle et
sociale.
- A l´époque de
l'Intrnet le site "www.dafina.net
" (qui se
définit comme "le
net des Juifs du
Maroc"), est
l´un des filet
électronique que le
Mossad utilise pour
le recrutement même
des jeunes "recru"
marocains aux
service d'Israël: en
commençant à leur
faire écumer les
célèbres boîtes de
nuit de Tel-Aviv et
avec l'aide de
quelques "agences de
voyage" du Mossad, à
Casablanca
notamment, qui
proposent
discrètement à leurs
clients des séjours
tous frais compris à
partir de 10.000
dirhams. Le statut
et le réseau social
de ces "touristes"
marocains d’un
nouveau genre leur
facilite également
l’entrée sur le
territoire
palestinien occupé.
-
Certains "Marocains"
choisissent même de
s’installer dans
l’Etat d'occupation
juive. Ainsi, c’est
avec une note de
suffisance non
dissimulée que le
quotidien israélien
Yediot
Aharonot,
sous la plume de
Yaakov Lappin,
rapporte dans
l’édition du 21
février 2007
l’histoire de
Fayçal. G,
un jeune Casablançais
de confession
musulmane résidant à
Tel-Aviv. Fayce
-pseudonyme choisi
pour l’occasion -
serait arrivé en
Israël en 1997 pour
étudier à
l’Université de
Tel-Aviv après des
études secondaires
dans un lycée juif
de Casablanca.
-
Fayçal travaille
actuellement pour
une société de
NTIC à Tel Aviv
et se dit déterminé
à renouveler son
visa étudiant -
expiré voilà deux
ans - malgré les
réticences du
ministère de
l’Intérieur
israélien.
-
L’histoire de
Fayçal, racontée en
intégralité par Béni
Issembert, un
journaliste
israélien d’origine
française, a été
publiée en France
aux Editions Ram
sous le titre "Fayce,
le Je de la paix
" ! Auquel il
falait ajouter le
sous-titre de
"Produit typique du
régime alaouite"!
- Ici
et là, des supports
de presse rapportent
quant à eux des
expulsions de
prostituées
marocaines
"musulmanes"
d’Israël qui y
vendraient
clandestinement leur
chair le soir après
leur journée de
travail dans des
usines et des
ateliers.
- L’association
islamiste
Mouvement Unicité et
Réforme
(MUR) dénonce
carrément une « filière
de prostitution
marocaine en Israël ».
Réseau mafieux juif
qui, selon une
organisation de
résistance
palestinienne,
emploierait près de
600 jeunes filles
maroco-musulmanes
dans des villes
israéliennes et des
colonies juives,
notamment en
Cisjordanie occupée.
Le "scoop" a même
été repris par le
quotidien arabe
londonien Al
Quds Al Arabi.
- Voilà à quelle
honteuse et
humiliante situation
ce régime "alaouite"
juif nous a mené.
-
En 1956, le sultan
Mohamed V -
sacralisé par les
juifs - est de
retour. “Pas un seul
ministère ne se
constitue sans un
juif”, rappelle le
juif Serge
Berdugo,
l'exemple le plus
significatif étant
celui du juif Dr
Benzaquen, le
ministre des PTT.
Des juifs sont à
l'Assemblée
constituante, à
l'OCP, dans les
partis
"nationalistes"
etc...
- 1956 l'activisme
du Mossad
est relançé.
Robert Assaraf le
rappelle que c'est
sous l'ombrelle des
services israéliens
que Mohamed
Laghzaoui,
alors chef de la
Sûreté nationale,
signe avec le
représentant au
Maroc du
Congrès juif mondial
un accord organisant
l´exode des juifs
vers la Palestine
occupée.
-
Ayant soutenue
activement
l'occupation colonialiste
française, les juifs
sont pris de panique
à l'aube de
l'indépendance et
leur exode vers la
Palestine occupée
fut exacerbée par
l'adhésion du Maroc,
en 1958, à la Ligue
arabe et à son très
explicite
corollaire, le
Bureau de boycott
arabe contre Israël.
Car les juifs ont
peur d'un Maroc
indépendant et
appartenant à sa
nation
arabo-islamique. Ils
sont pour un Etat
JUIF dans une
Palestine qu'ils
occupent et contre
un Etat ISLAMIQUE
libre dans un Maroc
libéré !
- Selon le juif
Simon Lévy,
ls visite au Maroc
de Nasser,
lors de la
Conférence africaine
de Casablanca en
1961, déclencha une
vague de panique
parmi les juifs
restés au pays, qui
s'enferment dans
leurs mellahs.
- Selon le juif
Simon Lévy:
le Misgueret
(organisation
clandestine fondée
au Maroc par le
Mossad )
organisa avec la
collaboration
personnelle de
Hassan II l'
attribution des
passeports
collectifs qui sont
distribués
directement à l'Agence
juive.
Bateaux de la
Comanav,
cars de la CTM
et avions de la
RAM étant
réquisitionnés la
nuit ou hors des
heures de service
normal.
- Cinquante dollars
américains par
personne, au départ,
est le prix fixé,
comme l'expose
auteur juif Agnès
Bensimon dans son
livre Histoire
d'une émigration
secrète. 500 000
dollars ont été
directement versés à
Hassan II à Genève,
sous la couverture
du HIAS,
poursuit Robert
Assaraf.
- “Hassan baâ Lihoud
bzraâ”, dit la rue
marocaine en
référence à un
accord agricole
passé avec les
Etats-Unis - dirigés
aussi par le lobby
juif. Hassan II
a-t-il vendu “ses”
juifs ? Non! En
fait Hassan II a
vendu la Palestine
aux juifs!
- Au total, quelque
100 000 juifs sont
partis entre 1961 et
1967, dont plus d'un
tiers pour la seule
année1963.
- A la suite de la
Guerre des Six
jours en
1967, le
reste des juifs au
Maroc prit panique
en observant la
réaction
nationaliste
fervente du peuples
marocain. C'est
aussi le temps du
réveil du peupla
marocain avec le
boycottage des
médecins, des
commerçants et
surtout des avocats
juifs au Maroc. La
lutte de la
résistance contre
l'occupation juive
doit être totale ou
pas ! Le Maroc est
aussi devenu une
Palestine
occupée..aussi ...
par les juifs !
Une
récente
dépêche
de
l´AFP
du
26
janvier
2008:
« Selon
un
livre
écrit
par
un
journaliste
israélienet
(publié
vendredi
25
janvier
2008
par
le
journaliste
israélien
Shmouel
Seguev,
et
préfacé
par
un
ancien
chef
du
Mossad,
le
service
d’espionnage
israélien,
Ephraïm
Halévy,
et
publié
en
hébreu
par
les
éditions
Matar
sous
le
titre
Le
lien
marocain)
fourmille
de
détails
sur
les
relations
secrètes
entre
Israël
et
le
Maroc.
On y
apprend
que
Ben
Barka
a
rencontré
en
1960
un
haut
responsable
du
Mossad
pour
lui
demander
- en
vain
-
une
aide
financière...
David
Ben
Gourion,
le
fondateur
d’Israël,
en a
averti
le
souverain
marocain.
Après
le
déclenchement
en
1963
de
la
guerre
entre
le
Maroc
et
l’Algérie,
le
chef
du
Mossad,
Meir
Amit,
doté
d’un
faux
passeport,
a
rencontré
à
Marrakech
le
roi
Hassan
II
pour
lui
déclarer :
« Nous
pouvons
et
nous
voulons
vous
aider.»
Les
instructeurs
d’Israël
ont
ensuite
entraîné
des
officiers
marocains,
formé
des
aviateurs
au
pilotage
de
Mig-17
soviétiques,
organisé
ses
services
secrets,
surveillé
la
construction
de
la
barrière
entre
le
Maroc
et
l’Algérie,
vendu
des
armes,
y
compris
des
chars
AMX-13
français,
et
équipé
des
embarcations
de
pêche
de
radars
pour
les
transformer
en
garde-côtes.
En
1965,
Israël
a pu
suivre
le
sommet
arabe
de
Casablanca
et a
ainsi
découvert
l’impréparation
des
armées
arabes
bien
avant
la
guerre
de
juin
1967.
M.
Seguev
consacre
aussi
une
place
importante
aux
pourparlers
du
Mossad
avec
le
roi
Hassan
II,
qui
ont
préludé
à la
rencontre
secrète
au
Maroc
du
ministre
israélien
des
Affaires
étrangères,
Moshé
Dayan,
avec
le
vice-Premier
ministre
égyptien
Hassan
Al
Toami,
puis
au
voyage
historique
du
président
égyptien
Anouar
Sadate
à
Jérusalem
en
1977.
M. Seguev
ancien
capitaine
des
renseignements
militaires,
puis
correspondant
à
Paris
du
quotidien
Maariv,
souligne
dans
un
entretien
à
l’AFP
qu’il
a
des
liens
très
étroits
avec
les
renseignements
israéliens.
»
A.F.P.
|
Les aveux d'un espion du
Mossad au Maroc
Ci-dessous, témoignage publié dans un journal marocain:
« Hoche », l'agent
du réseau
de la Misgeret
« Faire partir les gens ». C'est avec
sobriété qu'il décrit l'émigration clandestine des juifs du
Maroc vers Israël. Il ne semble pas prendre la mesure de ce qui
s'est passé, ni en évaluer l'importance. Il souhaite pourtant
garder l'anonymat : une peur, ou plutôt une prudence héritées
des années où il a travaillé comme agent actif de la branche du
Mossad qui s'occupait de « l'évacuation ».
Il accepte qu'on
l'appelle « Hoche », l'un des nombreux noms de code qu'il a dû
porter à cette époque.
Hoche est né à Fès en 1932. Fils d'un militaire juif
"français"
(« nous, on n'est pas des Français du décret Crémieux ») et
d'une mère juive "marocaine", il fait son service militaire pour « voir
du pays ». De retour au Maroc après être passé par l'Indochine,
l'Egypte et le Liban, il est recruté, par l'intermédiaire de
l'un de ses amis, pour faire partie du Mossad et aider à évacuer
les juifs du Maroc vers Israël.
« Je devais garder le secret
absolu. On devait jurer sur la Torah [la bible juive, c'est sur
cette même bible, l'"Ancien Testament" que les
Francs-Maçons prêtent sermon] qu'on ne dévoilerait rien
de nos activités ; c'était un véritable rituel, une cérémonie où
l'on ne voyait pas le colonel de l'armée israélienne qui
supervisait tout ça ».
En 1955, il est envoyé un mois et demi en
Israël pour participer à un stage de formation collectif.
« On
nous a mis dans des camps isolés et clandestins, dont personne
ne connaissait l'existence. On nous apprenait à nous battre et à
nous défendre, à mener les opérations sans jamais nous faire
repérer par la police. Nous étions une cinquantaine en tout et
nous ne devions pas nous parler, ni connaître nos vrais noms ».
Il se souvient que Moshé Dayan et Isser Harel sont venus les
voir pour leur parler et les encourager. De retour au Maroc, il
est affecté à « l'Etat-major », à Casablanca, dont les réunions
se déroulent dans un appartement de l'immeuble Liberté.
C'est là qu'il reçoit les premiers ordres : superviser les
opérations d'évacuation toutes les deux semaines environ, sans
intervenir lui-même, sauf en cas de problème. « Nous arrivions
la nuit sur une plage isolée. Nous attendions que le bateau nous
envoie des signaux lumineux pour lui renvoyer un message codé.
Les gens qui voulaient partir venaient de partout, de Marrakech,
d'Essaouira. On en a fait des choses… ». Mais l'événement dont
il est le plus fier s'est déroulé une nuit où il a utilisé sa
voiture personnelle et a refusé de la faire entrer trop avant
vers la plage, de crainte que quelqu'un ne note le numéro de sa
plaque d'immatriculation et ne découvre son identité. Cette
nuit-là, le reste des voitures des agents du Mossad a été
encerclé par des Marocains - « les Arabes », comme les appelle Hoche - qui avaient observé le va-et-vient des bateaux et des
véhicules et qui pensaient qu'il s'agissait de contrebandiers.
Ils avaient donc bloqué la sortie en l'obstruant à l'aide de
gros rochers. Il se trouve que cette nuit est celle qu'a choisie Isser Harel, le chef du Mossad en Israël, pour voir comment se
passait l'émigration clandestine au Maroc. Sans la voiture de
Hoche à l'extérieur, Harel était découvert. Hoche et le chef du
Mossad se sont donc faufilés jusqu'au véhicule et ont réussi à
se diriger vers l'aéroport où Harel est parti pour la France,
puis pour Israël.
Mais après le démantèlement du réseau de la Misgeret, Hoche
décide de s'installer en Israël après un séjour de quelques mois
en France. Il effectue un stage au ministère de la Défense
israélien pendant deux ans mais est très vite confronté à la
réalité de la société israélienne de l'époque : « J'étais suivi
par une Polonaise, alors, moi évidemment, qui venais du Maroc…
Aujourd'hui, il paraît que ça a changé. Mais je peux vous dire
que pour les juifs d'Afrique du Nord, ce n'était pas facile. Un
jour, on m'a même dit: « Ici, on n'aime pas les Noirs ». C'est
comme ça qu'ils appelaient les sépharades ». Hoche perd
l'illusions d'une vie paisible en Israël et s'installe en
France.
Et ce ne
sont pas seulement Hassan II et Ben Barka Barka
qui se prostituent au service du Mossad. En donnant
l'exemple, cette prostitution
a fait des bébés ...
Les
services secrets israéliens recrutent leurs agents parmi des Marocaines,
particulièrement douées et efficaces.
Espionnes
"marocaines"
du Mossad
Par:
Mouna Izddine
Maroc Hebdo
International N° 750 du 22 au 28 juin 2007
http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_750/PDF/Page30a34.pdf
Teint doré, petite coupe à
la garçonne, look exotic-chic, yeux pétillants, regard charmeur, démarche
gracieuse et élocution parfaite. Sous ses airs légers et désinvoltes de
métropolitaine bien dans sa peau, Nabila F., la quarantaine épanouie, cache
remarquablement son jeu. Nabila est, comme on l'appelle dans le jargon du renseignement, un officier
traitant. C'est ce qui ressort des révélations d'une certaine Jocelyne Baini,
sur le site www.doubtcom.com.
Polyglotte, instruite, intelligente, perspicace et discrète, c'est l'une des
recrues étrangères hautement opérationnelle d'une des plus puissantes agences de
renseignement dans le monde, le Mossad israélien. Chargé, à côté du Shabak (ex
Shin Bet, sécurité générale intérieure) et de l'Aman (renseignement militaire),
de la sécurité extérieure (renseignement, opérations clandestines et lutte
anti-terroriste). Nabila chapeaute un réseau de 12 agents secrets en jupons, toutes Marocaines
comme elle, dont sa sœur, engagée à l'âge de 12 ans. Repérée en décembre 2001
par le «sayan» Albert M., un agent dormant du Mossad établi au Maroc, dans une
soirée mondaine à Casablanca, celui-ci lui présentera quelques mois plus tard à
Paris, Joseph B., chasseur de têtes pour les services secrets israéliens. Nabila,
diplômée en sciences politiques et en langues étrangères, hésitante au début,
finira par accepter de travailler comme «katsa». Autrement dit, comme officier
de renseignement, pour le compte de l'Institut pour les renseignements et les
affaires spéciales, moyennant une rémunération initiale alléchante de 70.000
euros par an. Mais pas seulement. Car, en plus d'un salaire fixe, elle s'est vu proposer,
comme nombre d'agents secrets, d'autres émoluments et avantages en nature: prime
pour certaines opérations à risque élevé, passeports de plusieurs pays
occidentaux, voiture et appartement personnel dans une métropole de son choix,
ouverture d'un compte bancaire en Suisse, quelques bijoux précieux et vacances
annuelles vers sa destination préférée. Et, bien sûr, augmentation de salaire
avec l'expérience et les années passées au service de l'agence. Tous les
ingrédients de la motivation étaient là. Tests psychologiques, entraînement au combat, à la filature, à la résistance à
la torture, maniement des armes légères, perfectionnement en informatique, cours
de linguistique… Nabila suit une formation intensive et pointue en espionnage
pendant plusieurs mois dans la région de Haïfa. Jonglant avec les passeports et
les identités. Imitant à merveille les multiples accents orientaux. Au gré des
missions, elle est tour à tour journaliste marocaine, beurette bénévole dans
l'humanitaire, enseignante tunisienne d'arabe classique. Comédienne belge
d'origine libanaise, assistante de direction libyenne. Ou encore organisatrice
émiratie d'événements artistiques. Nabila apprend vite et fait montre d'une
telle efficacité qu'elle se voit à son tour confier le recrutement de nouveaux
agents féminins.
Nous sommes en 2003. Meir Dagan poursuit alors la politique d'ouverture du
Mossad, entamée en l'an 2000, sous la direction d'Ephraïm Halevy (1998-2002),
alors que la seconde Intifada battait son plein. Et que la communauté
internationale dénonçait massivement les exactions croissantes de l'Etat hébreu
contre le peuple et les dirigeants palestiniens. Plus que jamais, Israël a besoin d'être informé de tout ce qui peut, de près ou
de loin, attenter à son existence, sa sécurité ou sa pérennité. Le Mossad
s'essaie même au recrutement en ligne (www.mossad.gov.il). Les attentats du 11
septembre 2001 finissent de convaincre l'Institut (créé initialement en 1951
sous David Ben Gourion pour faciliter l'Aliyah, le retour vers le jeune Israël
né en mai 1948) de la priorité de renforcer ses antennes périphériques.
Notamment et surtout dans les nations et auprès des faiseurs d'opinion (hommes
et institutions) et des centres de décision politico-économiques arabes et
musulmans. Le mieux est d'embaucher des gens du cru, des autochtones. Et,
pourquoi pas, des femmes. Enrôlées de gré (en échange de contreparties
conséquentes) ou, comme le prétend Nima Zamar, dans Je devais aussi tuer ( Albin
Michel, 2003), de force (chantage, viol, menaces…). Attirant peu les soupçons et les méfiances, le “sexe faible” dispose en plus
d'un arsenal inné redoutable. Enveloppe charnelle qui s'avère parfois plus
efficace et plus pointue que n'importe quel équipement d'artillerie lourde.
Oeillades suggestives, balconnet plongeant, danse lascive, paroles coquines,
alcool et autres paradis artificiels aidant, et voilà, à l'usure, le plus
récalcitrant des hommes dans vos filets, le corps en feu et la langue déliée.
Autant de “bombes anatomiques au service des Services” à dissimuler et disperser
ici et là, en fonction des besoins et des missions du moment.
Mordechaï
Vanunu.
Aujourd'hui basé à Tel-Aviv, le Mossad emploierait quelque 1.500 personnes
depuis ses quartiers généraux, dont près de 20% de femmes. L'Institut s'est déjà, par le passé, assuré de l'efficacité de ses agents
féminins, dont certaines ont réussi d'admirables faits d'armes. Parmi les plus
célèbres des James Bond girls du Mossad, Cindy, de son vrai nom Cheryl Hanin
Bentov. Cette dernière est parvenue à piéger Mordechaï Vanunu, israélien
d'origine marocaine converti au christianisme, et ancien technicien à la
centrale nucléaire de Dimona (construite au début des années 60 dans le désert
du Neguev). Celui-ci avait révélé au Sunday Times, le célère quotidien
britannique, l'existence d'ogives nucléaires dans les sous-sols de la même
centrale. Pour avoir accepté, le 30 septembre 1986, l'invitation à Rome de cette
belle plante croisée dans une rue londonienne, Mordechaï Vanunu, traître pour
les uns, héros pour les autres, se retrouvera, drogué, kidnappé puis expédié
clandestinement en bateau vers Israël. Avant d'être incarcéré pendant 18 ans à
la prison de Shikma, près d'Ashkelon.
Ephraim
Halevy.
Autre preuve de la place grandissante de la gent féminine au cœur des services
secrets israéliens, sous Shabtai Shavit (1990-1996), le numéro deux du Mossad
n'était autre qu'une femme, Aliza Magen. Ceci étant, quelles femmes s'allier dans le monde arabo-musulman?
Au sein de ce dernier, Israël connaît bien le Maroc. Et sait
aussi que les Marocaines peuvent faire preuve d'une détermination et d'une
efficience étonnantes dans les causes qui leur tiennent à cœur. Qui ne se
souvient pas des sacrifices consentis pour la cause palestinienne et l'identité
arabe (5 ans dans les geôles israéliennes, 7 ans de guerre civile au Liban) par
les sœurs Rita et Nadia Bradley? Mais comment faire pencher la balance de son
côté? En y mettant le prix fort, les services secrets israéliens parient qu'ils
pourront au moins s'adjoindre la coopération précieuse de quelques-unes d'entre
elles, fut-elle ponctuelle. C'est ainsi que l'agent Nabila, désormais chasseuse de tête et formatrice, voit
sa prime grimper. Elle rentre un certain temps au Maroc. Histoire de repérer des
filles du pays correspondant au plus près aux critères exigés par les services
d'espionnage israéliens. Elle en cueille une dizaine, jeunes, jolies et
coquettes, de milieux socio-culturels différents. Parmi lesquelles Widad, Asmae,
Majdouline, Noura, Laïla, Hanane, Siham ou encore Nawal et Karima.
Argent, alcool, sexe, drogue? Certains agents recruteurs s'adressent aux réseaux de trafic humain, comme c'est
le cas d'après les témoignages de repenties, de mineures russes vendues parfois
par leurs propres parents à la mafia locale. Avant d'être exploitées par le
crime organisé au Moyen-Orient et ailleurs puis forcées à collaborer avec le
Mossad. Nabila, elle, a ses propres procédés. Elle détecte les faiblesses des
unes et des autres, leur faisant miroiter mille et une promesses en échange de
leur collaboration. Certaines rêvent d'une vie luxueuse, d'argent facile et
d'horizons cléments. D'autres ne demandent qu'une petite aide pour leur famille
démunie ou espèrent rencontrer un étranger qui leur assurerait une existence
décente. Quelques-unes contractent sans le savoir des mariages de complaisance (zawaj
orfi) avec des ressortissants des monarchies pétrolières, avant de se rendre
compte, une fois sur place, du véritable but de leur venue. Avec sérieux et discipline, Nabila enseigne à ses protégées, les rudiments de la
parfaite petite espionne: se fondre dans la masse, faire preuve d'empathie, tout
en restant réservée et vague sur sa personne. Quitte à s'inventer un tout autre
vécu pour brouiller les pistes. En parallèle, les jeunes mercenaires affûtent leurs armes de séduction: cours de
culture générale, de maintien et de bonnes manières, séances de perfectionnement
en cuisine et en danse orientale, diètes amincissantes, shopping dans des
enseignes de luxe…
Les voilà fin prêtes. De Casablanca à Damas, en passant par Bagdad, le Caire,
Washington, Paris et Nairobi, Nabila et son staff se lancent dans des missions
plus ou moins périlleuses, chacune sous une couverture différente. Les moins
instruites sont affectées à des postes de domestiques, de filles au pair ou de
masseuses. Les plus agiles et les plus jolies embauchées comme danseuses dans
des boîtes de nuit huppées, tandis que les plus futées sont introduites dans des
ONG internationales. Les cibles de ces Mata Hari en herbe sont claires: députés,
diplomates, ministres, activistes, hommes d'affaires, magistrats. Hauts gradés
de la police, de l'armée et de la gendarmerie. Ou encore journalistes influents
et experts en géostratégie ou en terrorisme (entre autres) exerçant dans les
pays arabes et limitrophes ou en dehors.
Les objectifs aussi sont bien définis: obtenir des renseignements auprès de ces
notables -à leur insu ou par chantage- sur leurs positions (et leur degré
d'implication idéologique et matérielle), entre autres, quant à l'Etat hébreu et
sa politique. Ses relations avec les pays arabo-musulmans, la situation au
Proche et au Moyen-Orient, la légitimité des régimes arabes actuels auprès de
leurs populations. Ou encore leur opinion par rapport à la montée de l'islamisme
dans le monde. Autant d'informations précieuses qui aideront par la suite la
division Recherche et Etudes du Mossad (l'un de ses 8 départements) à rédiger
ses rapports, remis au final au Premier ministre en personne. Noura, Hanane et Majdouline sont ainsi chargées d'impliquer d'influentes
personnalités américaines d'origine arabe, antisionistes, dans des scandales
sexuels, en prenant soin de filmer leurs ébats avec ces derniers. Siham, pour sa
part, se voit confier la fonction de fournisseur attitré de stupéfiants pour
l'équipe. Tandis qu'Asmae, avec quatre de ses acolytes, décroche un job dans un
club de nuit à Beyrouth fréquenté par des fonctionnaires hauts placés. Avec ses
amies, elles réussissent à approcher Georges Frem (mort en 2006), député et
ministre de l'Industrie au sein du gouvernement Hariri.
Asmae entre également en contact à Chypre avec un Israélien dénommé Berel et un
Syrien, Marwan. Ces deux hommes la chargent avec Yakatserina Shasternick,
originaire de la ville de Minsk (Biélorussie), de dénicher de jolies filles pour
animer des dîners à l'Hôtel Phoenicia de Beyrouth. Un établissement réputé
depuis des décennies, comme un lieu de rencontre pour des trafiquants d'armes et
des agents secrets du monde entier. Karima, jeune casablancaise de confession
hébraïque, s'occupe pour sa part de la filature d'un citoyen arabo-américain
proche de l'administration Bush à Washington.
Lors de sa dernière mission, Nabila devait pour sa part séduire de riches
businessmen américains d'origine arabe, défenseurs avoués du processus de paix
en Palestine, et vérifier si ceux-ci l'étaient effectivement. Il est aussi
arrivé à la jeune Marocaine, assistée de certaines de ses consoeurs d'Europe
Centrale, d'Asie ou d'Afrique de l'Ouest, de collaborer avec la CIA dans le
cadre d'opérations communes. Ou avec d'autres services secrets de pays amis
d'Israël ou n'ayant pas de contacts normalisés avec l'Etat hébreu. Nabila
travaillera-t-elle un jour avec la division des opérations spéciales du Mossad,
connue sous le nom Action, l'unité chargée des éliminations physiques de cibles
sensibles, des opérations paramilitaires et de sabotage? Certains services
secrets soupçonnent en tout cas ce petit bout de femme d'avoir fait partie,
alors qu'elle officiait aux Emirats Arabes Unis, du même groupe d'agents turcs
et saoudiens, auteurs présumés du meurtre et de la mutilation, le 24 septembre
1980, du journaliste libanais pro-indépendantiste (de la revue Al Hawadess)et
anti-syrien, Salim el Laouzi. Nabila n'est pas dupe. Elle sait qu'elle risque sa vie avec ce métier de l'ombre
dont elle a peur de ne plus pouvoir se passer. Et que ses recruteurs ne
viendront pas à sa rescousse si elle tombe dans les filets de leurs ennemis.
Mata Hari n'a-t-elle pas été fusillée par la France en 1917, cette nation même
pour laquelle elle se disait espionne? Et, le 18 mai 1965, Kamil Amin Tabet,
l'agent israélien Elie Cohen, n'a-t-il pas été pendu sur la place publique à
Damas? Et que dire des ratés de plus en plus fréquents du Mossad, sachant que, à
titre d'exemple, pour la seule année 1996, les Egyptiens ont démantelé 7 réseaux
d'espionnage israéliens… contre 20 pour les 15 années précédentes? Jusqu'où
Nabila et ses collègues seraient-elles prêtes à aller? Une chose est sûre: fichées par Interpol et de nombreux services secrets à
travers le monde, Nabila F. et sa douzaine de collaboratrices, se sont
aujourd'hui, évaporées dans la nature. Envolées vers d'autres cieux, repenties
ou... en quête d'autres proies?
Pas
seulement Hassan II et Ben Barka:
maia aussi Belafrej et Allal El Fassi
Balafrej,
Ben Barka et Israël
Balafrej serrant la
main à son chef du Mossad Jo Golan
Selon les révélations Yigal Bin-Nun,
l'ex agent du Mossad, les relations
entre Balafrej et l'organisation
criminel juive étaient "très harmonieuses
et ont
toujours existé entre son pays et
Israël, tous partis confondus. Je
dois à l’occasion informer le fils
de l’ancien Premier ministre
marocain de quelques détails trouvés
dans de nombreuses archives
concernant les relations amicales
qu’entretenait son père Ahmed Balafrej avec la communauté juive
locale, avec les émissaires
d’organismes juifs internationaux et
avec des Israéliens. Mehdi Ben Barka sollicita de l’aide
[du Mossad] aux Israéliens pour
prendre le pouvoir par la force au
Maroc et instaurer un régime
progressiste. Balafrej a
de tout temps servi docilement le
Palais. Lors d’une rencontre avec
Golan à Paris en février 1959, il
s’est plaint devant son ami
israélien que par sa conduite
irresponsable, Ben Barka risquait
d’entraîner une scission au sein de
la nation marocaine."
"En
effet, Balafrej avait entretenu des
relations très amicales avec Jo
Golan, (en photo serrant la main à
Balafrej) qui n’était nullement un
membre de la communauté juive locale
comme le prétend Anis Balafrej, mais
[un agent du Mossad] et
un Israélien, [officiellement] conseiller de Nahum
Goldman, président du Congrès Juif
Mondial [et l'un des grands
responsables du Mossad]. À ce titre il rencontra
maintes fois Ahmed Balafrej qu’il
rencontra souvent à New York avant
l’indépendance du Maroc. Le 15 août
1955, Balafrej déclara à Golan et à
Alexandre Easterman, du même
organisme, qu’il était favorable au
droit à la libre circulation des
Juifs marocains. En juillet 1956, c’est Balafrej qui conseilla à Golan et à
Easterman de rencontrer son ami
Allal Alfassi à Fès au domicile
d’Ahmed Mekouar, « la conscience de
l’Istiqlal », afin de trouver une
solution au problème de l’évacuation
du camp de transit de réfugiés juifs
près d’Eljadida, qui voulaient
émigrer en Israël. En décembre 1957,
il invita un autre délégué du CJM,
Maurice Perlzweig au Maroc et lui
déclara son accord au libre départ
de Juifs du Maroc, mais à condition
que cela ne se transforme pas en
émigration de masse. Dans ce sens,
il s’entretint avec Golan et Gerhart
Riegner en novembre 1957.
Durant
ses deux mandat comme ministre des
Affaires Etrangères, d’avril 1955 à
mai 1958, au moins trois hauts
fonctionnaires juifs servirent
Balafrej dans le département
économique, entre autres Georges
Berdugo un autre agent du Mossad au
Maroc. Lors d’une visite dans une
synagogue le Yom Kippour il déclara
solennellement que les musulmans
marocains ne pouvaient en aucun cas
prétendre avoir des droits sur le
Maroc plus que ses sujets juifs."
"Balafrej a participé au moins à deux
reprises (en octobre 1958 et en mai
1961) aux Conférences de Florence
pour une paix israélo-arabe
organisées par Jo Golan. Selon les
rapports d’André Chouraqui, délégué
de l’Alliance Israélite Universelle,
alors que les Israéliens voyaient en
lui « un conservateur éclairé ».
"Dans
une lettre datant d’octobre 1958
envoyée du Maroc par Golan à son
président Goldman, il relate la
visite au Maroc d’un certain Anouar
Sadat, membre des jeunes officiés
qui avaient renversé la monarchie en
Egypte. Sadat essaya d’établir des
relations d’affinités idéologiques
entre les partis politiques
marocains et le nassérisme panarabe.
Il rencontra une certaine sympathie
chez Mohamed Hassan Ouazzani, mais
fut confronté à une opposition
flagrante de la part de Ben Barka et
aussi de Balafrej qui s’identifiait
avec un « occident musulman» plutôt
qu’avec le panarabisme
anti-monarchique nassérien."
"D’après
le témoignage de Jo Golan, Ben Barka
non seulement effectua un voyage
secret en Israël, mais a aussi reçu
[en tant qu'agent du Mossad]
un salaire mensuel de la part du
Congrès Juif Mondial CJM, malgré quelques réticences de
la part du ministère des Affaires
Etrangères à Jérusalem. Ces
relations idylliques avec Israël
commencèrent à ternir lorsque Ben
Barka parla ouvertement de prendre
le pouvoir par la force au Maroc et
demanda non seulement de l’argent,
mais aussi des armes à Israël, lors
de sa rencontre avec Yaaqov Caroz,
le bras droit de Isser Harel chef du
Mossad."
En
avril 1960, Ben Barka avait tenu des propos
tout à fait pro israéliens à la
Conférence de l’OSPAA à Conakry.
Ben Barka était enchanté
par le modèle de développement
israélien [fondé sur l'invasion,
l'occupation la colonisation et le
vol des terres et de tout un pays].
[Afin de se convertir au judaïsme
commr le fit Moulay Hafid] Ben barka demanda à ses
interlocuteurs de l’ambassade
d’Israël à Paris des livres pour
apprendre l’hébreu, des
comptes -rendus hebdomadaires ou
quotidiens de la presse hébraïque
ainsi que de la documentation
concernant le développement rural et
agricole en Israël afin de s’en
inspirer au Maroc. Il demanda aussi
d’envoyer des stagiaires marocains
de son parti à l’Institut
Afro-asiatique de la Histadrut à
Tel-Aviv."
Les
officiels israéliens étaient pour le
moins surpris par les propos
venimeux de Ben Barka contre la
monarchie marocaine à la solde du
féodalisme. Le leader de
l’opposition ne daigna même pas
demander à ses interlocuteurs de
garder en secret ses intentions. Les
Israéliens essayèrent de le
persuader de contenir ses projets
belliqueux, de collaborer avec ses
adversaires [qui sont, eux aussi,
des agents du Mossad] et de ne pas s’aventurer
dans une lutte armée contre le
Palais qui risquait d’échouer."
"Ben Barka
a aussi commis des erreurs en
faisant un excès de zèle pour servir
le Palais au début de
l’indépendance, lorsqu’il pensait
que bientôt le Palais n’aurais plus
qu’un pouvoir symbolique. Voulant
asseoir trop vite son pouvoir, il se
débarrassa parfois de ses ennemis
par des moyens trop violents
[assassinats], et pas
seulement dans le cas de Abbas Messaadi."
Ben Barka affichait, au moins
jusqu’au début de son deuxième exil,
une grande admiration pour Israël. Ses relations avec des
officiels israéliens ont de loin
précédé ceux que le Mossad avait
entretenu officiellement avec
Mohammed Oufkir et avec Hassan II à
partir de février 1963."!!
MOSSAD
,
une
agence criminelle
De l’espion Eli Cohen à 007 (ou OSS 117),
entre réalité et fiction, la figure de
l’agent secret alimente les fantasmes du
public. Les services du Mossad, sans doute
en raison de leur excellence, exercent un
véritable pouvoir de fascination. En
témoignent le succès du film israélien «Tu
marcheras sur l’eau » qui relate les
tribulations d’un agent à la poursuite d’un
ancien SS, ou encore le classement parmi les
meilleures ventes du livre de Gordon Thomas,
« Histoire secrète du Mossad ». Comment
s’organisent les services secrets israéliens
? Quels en sont les missions et les défis?
Sont-ils aujourd’hui aussi performants que
par le passé? Tentative de décryptage.
Les vedettes de cherbourg
En décembre
1969, Israël dérobe à Cherbourg huit
vedettes
achetées à la France, mais mises sous
embargo par le général de Gaulle.
Objet
de mythes et de polémiques, le Mossad a
récemment occupé le devant de la scène, avec
le réexamen du dossier de Jonathan Pollard
,
incarcéré depuis plus de vingt ans aux
États-Unis pour espionnage au profit
d’Israël, ou la controverse sur le film
Munich.
Il a été en effet reproché à Steven
Spielberg de donner une image des services
secrets israéliens éloignée de la réalité.
Le Mossad n’est pas né
ex nihilo.
Le Vengeur
(Fayard) montre le rôle joué par les
différentes organisations clandestines de
renseignements (le groupe Stern, les
Brigades juives…) et leur influence.
Celles-ci ont servi de terreau culturel,
intellectuel et technique.
Eli Cohën
En 1951, David Ben Gourion, chef du premier
gouvernement de l’État d’Israël, fédère ces
organisations et fonde le Mossad. Il fixe au
nouvel Institut sa directive prioritaire :
« Pour notre État qui, depuis sa création,
ne cesse d’être assiégé par ses ennemis, le
renseignement constitue la première ligne de
défense. (...) Nous devons apprendre à
analyser ce qui se passe autour de nous. »
Placés sous l’autorité du Premier ministre,
les services secrets respectent, à l’instar
de l’armée, les commandement du
judaïsme.
« Chaque exécution doit être sanctionnée par
le Premier ministre en exercice et se
dérouler dans les règles »,
fait observer un connaisseur du dossier.
Meir Dagan
D’emblée, l’une des forces du Mossad repose
sur les compétences de ses recrues.
Originaires de la diaspora, elles maîtrisent
plusieurs langues et sont capables de se
fondre dans les régions où elles sont
envoyées. Basé à Tel-Aviv, le quartier
général comporte huit départements, dont le
plus impressionnant, celui de la « guerre
psychologique », est chargé de la
propagande.
Il s’agit de créer chez l’ennemi
de la méfiance ou de la peur, ou encore de
véhiculer de fausses rumeurs pour brouiller
les pistes. Comme l’explique le
propagandiste, le tueur professionel à gage et
l'escroc juif Simon Wiesenthal dans
Les
"Assassins sont parmi nous"
(Stock), la poursuite des
allemands nazis a
été l’un des fers de lance du Mossad,
constitutif de son identité.
Wiesenthal a lui-même
participé au kidnapping d’Adolf Eichmann en
1960, l’une des plus célèbres réussites du
Mossad. Cette opération a beaucoup contribué
à la popularité - auprès des juifs de son chef Rafi Eitan,
actuellement leader du Parti des retraités
en Israël.
Autre mission fondamentale:
ramener vers Israël les Juifs originaires de
pays où l’alyah n’est pas autorisée [l’alyah
est le devoir "religieux" des juifs d'émigrer
vers Israël].
Dans
"Hassan II et les Juifs"
(Seuil), Agnès Bensimon raconte ainsi les
activités clandestines de l’Institut au
Maroc pour défendre les communautés juives
et organiser leur départ en Israël,
"officiellement" interdit, au début des années
1960. On y apprend que les services secrets
israéliens entretenaient des relations
privilégiées avec Hassan II qui était le
véritable agent du Mossad au Maroc!
Le Mossad agit dans le cadre de
différents mouvements clandestins juifs dans
tous les pays où vivent des juifs et
dans "les zones à risques".
Certains espions
sont restés célèbres, comme Eli Cohen qui a
payé de sa vie le fait d’avoir infiltré le
gouvernement syrien dans les années 1960.
Les missions des services secrets israéliens
sont donc très larges, et les effectifs
énormes, car tous les juifs dans tous les pays
sont potentiellement des agents du Mossad.
Les types d’agents sont
très divers, de même que leurs appellations.
À la tête de l’Institut, il y a le
memuneh,
autrement dit le directeur. Les
katsa
sont les agents d’opération
auxquels appartenait Ben Barka, à ne pas
confondre avec les agents dormants, qui ne
sont sollicités qu’en cas d’absolue
nécessité. Les
bat leveyha
sont les agents féminins. Selon le lieu où ils opèrent, les
espions portent des noms différents:
dardasim
en Chine,
falach
au Liban,
nativ
en ex-Union soviétique, ou
jumper
quand ils travaillent à l’étranger pour une
mission brève.
Les
kidon,
âgés de 20 à 30 ans, sont les « tueurs »
professionnels dont le nombre au sein du Mossad
est plus de 400 tueurs hommes et plus de 150
tueurs femmes.
Enfin, l’une des grandes forces du
Mossad sont les
sayanim
qui _ qui contrairement à Ben Barka, ne
reçoivent aucun salaire.
Ces volontaires juifs, au nombre de plus de trois millions
de juifs
dans le monde entiers, mettent occasionnellement
leurs compétences professionnelles ou
personnelles
(médecins, loueurs de voitures…etc...) au service
du Mossad. N’importe qui peut être
sayanim,
à condition d’être juif. Sans eux, les vrais
agents ne pourraient opérer.
Prévenir les attaques
des résistants
Au fil des années, le Mossad s’est équipé de
réseaux d’écoute et de systèmes d’analyse de
plus en plus performants, notamment d’un
logiciel unique en son genre baptisé «
Promis ».
Ce programme permet de surveiller
des individus d’une façon qui n’avait jamais
été possible auparavant. Dans son
"Histoire secrète du Mossad"
(Nouveau Monde), Gordon Thomas explique que
« ce système a la capacité d’amasser et de
croiser des informations à une échelle
totalement inaccessible aux facultés
humaines, offrant un nouvel outil de
surveillance des groupes de résistance ».
Prévenir les attaques de la résistance contre
l'occupation juive en Palestine ou leurs cibles à l’étranger est
l’une des missions prioritaires des services
de renseignements israéliens.
Pour ce faire,
ses agents sont implantés partout dans le
monde. En raison de la "menace" qu’elles
représentent, les nations et organisations
arabes font l’objet d’une surveillance
particulière.
Le Mossad se targue d’avoir
une très bonne connaissance du monde
musulman. Plusieurs dizaines d’instituts de
recherche sur le Moyen-Orient, crées par le
Mossad se sont
développés ces dernières années, notamment
aux États-Unis.
Un livre témoigne de cette
réalité :
"L’Infiltrée : une femme au cœur des réseaux
terroristes islamistes"
(Grasset), écrit en 2003 par une Juive
irakienne du Mossad, qui a préféré conserver
l’anonymat. Après avoir vécu en Israël, elle
s’est installée aux États-Unis où elle s’est
intéressée au Moyen-Orient pour le compte
d’une organisation à but non lucratif. Elle
a ainsi étudié de près la mouvance
terroriste, ce qui l’a finalement menée à
infiltrer divers groupes. Très critique à
l’égard des autres agences de
renseignements, elle souligne les nombreux
dysfonctionnements des services de sécurité
américains dans leur lutte contre
l’islamisme.
Si le Mossad a acquis une réputation
d’excellence à l’échelle internationale
grâce à la réussite de nombreuses opérations
(affaire des vedettes de Cherbourg1,
assassinats de plusieurs membres du groupe
terroriste
Septembre
noir…), certains ratés ont entaché son
image. Comme, en 1974, l’élimination par
erreur d’Ahmad Boushiki, dont la
ressemblance était frappante avec Ali Ahmad
Salameh, cerveau du massacre des athlètes
israéliens aux jeux Olympiques de 1972.
Autre exemple : en septembre 1997, deux
agents chargés d’injecter un poison à l’un
des leaders politiques du Hamas, Khalid
Meshaal, seront appréhendés à la frontière
jordanienne munis de passeports canadiens.
Le royaume hachémite n’accepte de les
relâcher qu’à condition que soit libéré le
Cheikh Ahmed Yasin, fondateur du Hamas.
Ces
différents échecs ont abouti à une crise au
sein des services
de renseignements israéliens.
Auraient-ils
réellement perdu de leur efficacité ?
Frédéric Ploquin, auteur des
"Carnets intimes de la DST "(Fayard) connaît bien le monde du
renseignement.
« Le Mossad semble aujourd’hui moins
performant que le Shin Beth, le service de
la sécurité intérieure, de la même façon que
la DGSE
(Direction générale de la sécurité
extérieure)
est moins performante que la DST
(Direction de la surveillance du territoire),
explique-t-il.
Toutefois, l’un
des atouts des services secrets israéliens,
c’est de travailler de manière artisanale et
humaine, à l’inverse de la CIA qui fait
presque exclusivement appel à des machines.
Or on ne peut pas tout obtenir avec des
écoutes téléphoniques, le contact humain
reste fondamental. »
Des méthodes
contestées, mais...
De sombres accusations de corruption ont
également terni la réputation du Mossad.
Victor Ostrovsky, ancien officier du Mossad entre 1984
et 1986, aujourd’hui réfugié au Canada, a
fait des révélations choc dans son livre
"Un Agent des services secrets israéliens
parle"
(Presses de la Cité). Il raconte comment
certains crimes sont maquillés, et accuse le
Mossad d’avoir attiré l’homme d’affaires
Robert Maxwell - lui-même juif - vers les îles Canaries pour
l’assassiner sur son yacht. Selon lui, le
célèbre magnat juif de la presse britannique
aurait financé une partie des activités de
l’Institut, en détournant les fonds de
pension de son personnel. Il l’accuse
également d’échapper à tout contrôle.
Dagan, Sharon & Halévy
Il y dénonce
ses méthodes musclées (chantage, sabotage,
kidnapping, falsifications, privation de
sommeil, aveuglement provisoire par bandage
des yeux, compression des parties
génitales…). Mais comme l’expliquent
Ian Black et Benny Morris dans
"Israel’s Secret Wars"
(Hamish Hamilton, non traduit),
« Le Mossad est certes le seul service de
renseignements à disposer encore
officiellement d’une unité d’assassinat. »
Aux yeux de ce spécialiste,
Meir Dagan,
l’actuel directeur, est l’un des plus
criminels
que l’organisation ait connus.
Yitzhak Hofi, directeur entre 1974 et
1982, avait instauré d'étroites relations
avec les services secrets égyptiens, comme
l’explique Eliahu Ben Elissar, ancien
ambassadeur d’Israël en France, dans
"Désespoirs de paix"
(Ramsay).
Le Mossad a joué un rôle capital dans la
guerre contre et en en Irak et contribué à la traque de
Saddam Hussein, dont ils avaient planifié
l’assassinat.
Deux facteurs ont contribué à
un durcissement ces dernières années : la
seconde Intifada, avec la mise en place
d’une cellule spéciale pour mener la
bataille de l’information, et les attentats
du 11-Septembre.
Les services secrets israéliens, malgré leurs
échecs, sont toujours considérés parmi les
plus violents et les plus criminels du monde au
point de vue d'efficacité criminelle, puisque le
Mossad est le seul organisme officiel d'un état
dans le monde entier et dans l' histoire de l'
humanité à officiellement exercer les procédés
des exterminations physique des opposants ou des
des résistants à son état!
Et c'est à la lumière de tout cela et dans ce
contexte qu'il faut juger la gravité de la
collaboration de Mohamed VI, de son père, de son
régime ainsi que de Ben Barka ou de Belafrej
avec le Mossad.
Une question qui se pose est: pourquoi l'espion
Ben Barka s'est-il aussi laissé recruter par une
agence de l'ancien agence de renseignement
Est-soviétique? Une explication possible est que
le KGB et sa filiale tchèque
StB étaient - à 90%
- composés de
personnels juifs fidèles à Israël. N'oublions
pas que l'Union Soviétique fut le premier état à
reconnaître Israël et que les premières
fournitures d'armes à Israël son justement
venues de la "chécoslovaquie".
Si Hassan II pouvait espionner sur les régimes
arabes et leurs "sommets", Ben Barka pouvait
fournir aux acheteurs de ses services des
informations relatives aux opposants
"progressistes" et "nationalistes" du
Tiers-Monde qui pouvaient également intéresser
les états de l'Est. Ceci permettait également à
Ben Barka d'avoir un double salaire pour une
même information!
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